Subotica – Polaroid

Subotica parle avec poésie de la futilité des images qui nous entourent, sorties du passé. Comme dans le clip, elles s’effacent pour laisser place à une autre, sorte de grand barnum des réseaux sociaux.

Après un changement de bassiste, le groupe désirait faire un vidéo clip pour présenter sa nouvelles formation. Leur choix s’est porté sur « polaroid » qui parle de la relation que nous entretenons avec les images.
L’idée s’est portée sur du noir et blanc non seulement pour le côté photographique mais également pour la préciosité de la musique de Subotica. Subotica est un groupe de rockers matures, c’est ce qu’il fallait retranscrire dans le clip : la puissance et l’énergie tout en mettant en avant la poésie de leurs paroles et la justesse de leurs notes.
Inspirés par les clips de Mondino des années 80, nous avons choisi cette mise en image en variant les points de vue. Nous avons aussi joué sur la valeur des personnes dans le cadre. Il n’y a qu’eux parce que je crois qu’ils se suffisent à eux-mêmes notamment par la présence de leur chanteur Jean- Michel, pas de superflu.
C’est un clip qui a été très écrit en amont et qui a été tourné en une journée dans un théâtre bordelais.

Frédéric Mut ?

Je suis arrivé à l’association Art’Image Blanquefort en 2009. Après m’être essayé à différents genres : clips, fictions, reportages, j’ai réalisé en 2011 un documentaire intitulé « Lovecooking » de 1h10 sur des personnes qui se reconvertissaient dans la cuisine de rue avec dans une école fondée par Thierry Marx à Blanquefort. Puis j’ai co-réalisé un film intitulé « Lisière » sur un atelier d’architecture mené par Kinya Maruyama à la vacherie de Blanquefort. En 2014, j’ai fait un documentaire intitulé « Village » suivant un atelier d’architecture mené par Christophe Hutin à Uzeste en compagnie de Bernard Lubat et de ses musiciens. J’ai enfin fait un documentaire « place au mur » en suivant en 2015 la première saison du MUR de Bordeaux.

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