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Du Plomb – Let It Burn

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Let It Burn est un voyage sonore que j’ai voulu représenter par des symboliques fortes.

Du Plomb ?

Du rock, pas de guitare !

De la vidéo sur scène

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Le feu et l’air, dans un univers presque mythologique, proche de la cosmogonie antique, Zeus, Héphaistos et toute la clique.
Le groupe s’appelant Du Plomb, j’ai pensé que des métaux en fusion accompagneraient très bien ce rock rugueux très lent, une force brute et fascinante. Nous avions notre Héphaïstos et sa forge.
Ensuite il me fallait un contrepoint. Quelque chose de fragile, une fille jeune et innocente au milieu d’une forêt mystérieuse attirée par quelque chose de bestial et d’animal. Phikyra rencontrant Cronos transformé en cheval.
J’avais ces deux séquences prêtes à dialoguer, des tonalités de rouge pour la première et de bleu et vert pour la deuxième.
Puis ce pont, pur moment de transe indianisante, comment le figurer ? Il fallait transformer ce cheval, le faire reprendre forme humaine. Un montage alterné entre un cracheur de feu et le cheval tenue en longe, signe d’une fascination pour cette animal à jamais sauvage, qu’on ne domptera pas.

Cliquez-ici pour en savoir + www.duplomb.net
ou ici pour suivre l’actu de Du Plomb www.facebook.com/duplomb

 

du-plomb-let-it-burn

 

Du Plomb ?

Après la sortie d’un premier EP très remarqué et de belles dates accompagnant la scène émergente ou confirmée du rock hexagonal, Du Plomb passe la vitesse suivante.
Cette alchimie, entreprise sans une seule note de guitare, avait de quoi surprendre. Elle débouche sur un rock généreux, sans concession, massif et aérien.
A leur sujet, on a parlé des Queens of The Stone Age, de Jon Spencer Blues Explosion, de grandes étendues de pierres attendant l’orage.
Et l’orage vient…

Du rock, pas de guitare !

Initiateur du projet, Arnaud, au chant et clavier, s’entoure de musiciens partageant une envie de sortir des sentiers battus : Brice à la basse et Pierre à la batterie.
Retour en arrière sur le premier EP enregistré à Paris par Fred Duquesne (Bukowski, Mass Hysteria, Brigitte…).
Arnaud : « Le plus drôle, c’est qu’il avait la plus grande collection de guitares que j’ai jamais vue. Et on n’en a pas utilisé une seule…». S’intitulant tout naturellement Du Plomb, ce premier EP de rock massif délivre un stoner à la fois tellurique et solaire. L’accueil presse, des webzines jusqu’à la presse nationale, est très bon et lance la carrière du projet. Du Plomb se classe en décembre 2014 premier groupe auto produit dans le réseau Ferarock. Tous les morceaux de l’EP sont diffusés en radio et certains programmateurs rentrent même l’intégralité du disque dans leur playlist.

Chaque morceau de cet EP est illustré par un clip. On retrouve The Law tout en silhouette et sensualité, Let It Burn en force animale et flammes primitives, Keep On et son ironie sur les violences policières, This Is My Eye sur une Palestine vidée de ses habitants et Choose The Man et son animation érotico-graphiques.

Le groupe écume ses premiers Café Concerts et Festivals en Nouvelle Aquitaine, en Bretagne et ses premières grandes salles comme le Krakatoa l’I Boat, les festivals FIMU de Belfort, Les Lucanes de Libourne et partagent la scène avec Les Tambours du Bronx, Equipe de Foot, Datchä Mandala, 7Weeks et prochainement Merzhin.

De la vidéo sur scène

De par son attachement à l’image, et sur les conseils avisés de professionnels du métiers, Du Plomb décide de placer deux écrans sur scène. Le Vjing ajoute une dimension hypnotique au projet, jouant avec les couleurs, les mouvements de musiciens, il devient un quatrième instrument et marque les esprits. On y trouve dans le désordre des étendues désertiques, des explosions nucléaires, une japonaise en petite tenue qui se change en super héroïne… Mention spéciale à la chorégraphie bollywood qui apporte la touche wtf au sautillant et féministe Women On Strike.

« Ajouter de l’image sur scène était une manière pour nous de se démarquer. Le voyage est présent dans chacun de nos titres, la dimension visuelle amenée par le Vjing est une suite logique, une expression artistique de plus. »

Questionner les évidences

A l’instar de groupes comme Rage Against The Machine, System Of A Down, Noir Désir ou No One is Innocent, Du Plomb tire aussi son inspiration d’une vision critique de la société.
Souhaitant garder une énergie contestataire juvénile tout en l’enrichissant d’arguments solides, le groupe agrémente ses enregistrements de « citations sonores » (interview, émissions radio, extraits de films…)

Leur ligne est inspirée par les travaux de penseurs comme Franck Lepage (Co-fondateur de la coopérative d’éducation populaire L’Ardeur et militant de l’éducation populaire) ou Frédéric Lordon (économiste et philosophe) dont on entend des intermèdes sur l’EP.

« La musique est un bon vecteur de prise de conscience. C’est parfois la rencontre avec un bouquin ou un album qui change le cours d’une existence et donne des arguments pour refuser ce qui se passe. Et aujourd’hui, il y a grandement besoin de penser en dehors des clous. Je ne dis pas que notre point de vue est le meilleur mais il a l’avantage de questionner en profondeur le fonctionnement des choses. »

Selon le webzine « My head is a jukebox », le disque fait « honneur à son patronyme de manière originale » et « réussit même à nous réconcilier avec le rock dit engagé. »

Grâce au coup de pouce des Mars Red Sky, Du Plomb contacte le mixeur brésilien Gabriel « Bill » Zander pour la production de ce qui deviendra leur premier album. Il s’intitule « Pogo for Girls ». Les neuf morceaux sont prêts, toujours aussi massifs et rageurs mais de nouvelles touches ironiques, joyeuses, féministes, contestataires viennent se greffer. L’avenir dira quand et sous quelle forme cet album sortira.

« On aimerait constituer un public de gens qui rémunèrent la musique directement sans avoir à forcément gaspiller du pétrole. La dématérialisation permet d’échanger directement avec l’artiste et de le soutenir. Et pour peu qu’on sensibilise le public, on peut le faire sans passer par les grandes plate formes qui gardent la quasi totalité des gains. Repenser le merchandising sur des bases soutenables fait aussi parti de nos projets, c’est quelque chose de très stimulant. »

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